L'adolescence est le seul temps
où l'on ait appris quelque chose
Marcel Proust
La réponse est oui. Mais quelle était la question ?
Woody Allen
Celui qui rencontre le plus de succès dans la vie
est celui qui est le mieux informé
Disraeli, Benjamin, comte Beaconsfield
La maladie de l'adolescence... est de ne pas savoir
ce que l'on veut et de le vouloir cependant à tout prix
Philippe Sollers
Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité,
un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté.
Churchill, Sir Winston Léonard Spencer
On dit que l'adolescence c'est l'âge bête. C'est vrai que c'est
à ce moment-là que les parents ne comprennent plus rien
Patrick Sébastien
Le rire et le sommeil sont les meilleurs remèdes du monde
Proverbe irlandais
Les voyages forment la jeunesse, a dit un sage, mais,
regrette je ne sais quel observateur, ils déforment les chapeaux
Alphonse Allais
L'adolescence est l'âge où les enfants commencent
à répondre eux-mêmes aux questions qu'ils posent
George Bernard Shaw
Vous voyez les choses et vous vous demandez pourquoi. Moi, je rêve
de choses qui n'existent pas et je me demande pourquoi pas.
Shaw, (George) Bernard
La connerie, c'est la décontraction de l'intelligence !
Serge Gainsbourg
Insulter fait partie du génie de l'adolescence
Henry de Montherlant
A quoi bon soulever des montagnes quand il est si simple de passer par-dessus ?
Boris Vian
J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé
Voltaire
L'adolescence est le seul temps
où l'on ait appris quelque chose
Marcel Proust
L’obésité et le surpoids apparaissent de plus en plus tôt chez les jeunes adultes. Ce problème de santé publique, en partie lié à l’évolution des modes de vie et de consommation, fait aujourd’hui l’objet de campagnes de prévention ciblées. Chaque année, au mois de janvier, la Journée nationale de dépistage de l’obésité infantile permet aux citoyens d’en savoir plus sur ce phénomène et d’apprendre à lutter contre lui. Pour le docteur Alain Frey, responsable de l’unité départementale de médecine du sport de l’hôpital de Poissy-Saint-Germain, spécialiste de la question, une alimentation équilibrée et une pratique sportive régulière donnent souvent de bons résultats. Interview.
Article publié avec l’aimable autorisation de la ville de Poissy, à lire également dans Le Pisciacais
Alain Frey : Les causes de l’obésité sont multiples. Celles-ci peuvent relever soit de facteurs génétiques, c’est-à-dire d’hérédités familiales, soit de paramètres exogènes comme la sédentarité ou la malnutrition. Chez les jeunes, les problèmes de surpoids ou d’obésité sont souvent liés au manque de pratique sportive. Les jeux vidéos ou l’informatique font aussi de gros dégâts. À cause de ces nouvelles technologies, les loisirs se sédentarisent de plus en plus… Ensuite, il y a la malnutrition. Beaucoup de jeunes mangent mal : peu le matin et trop le soir, alors qu’il faudrait faire l’inverse. Nombre d’entre eux fréquentent aussi les enseignes « fast-food » qui sont rapides, peu chères mais également trop riches en matières caloriques.
A.F : les problèmes de poids deviennent inquiétants à partir d’un certain IMC (Ndlr : Indice de Masse Corporelle, grandeur permettant de calculer le rapport entre la taille et le poids d’un individu). Entre 18 et 25, l’IMC est normal. En dessous de 18, on peut parler d’anorexie. Au-dessus de 25, il s’agit d’un surpoids. Et si l’IMC dépasse 30, on entre dans l’obésité proprement dite. Bien sûr, cet indice ne s’applique pas aux sportifs de haut niveau qui ont un rapport muscles-graisse différent. Par exemple, un judoka de 1,90m qui pèse 110 kg n’est pas forcément obèse, alors que son IMC est de 30,5.
A.F : les risques sont avant tout cardiovasculaires. L’excès de graisse peut, par exemple, boucher les artères de la personne obèse. On constate aussi des dommages articulaires ou osseux puisque, à long terme, le surpoids abîme les articulations. Enfin, l’impact psychologique est également très important avec, souvent, une dégradation de l’image de soi par rapport aux autres.
A.F : il faut d’abord équilibrer l’alimentation du patient avec un régime adapté. Le mieux est d’y aller progressivement, sans se lancer dans des régimes draconiens. Ensuite, il faut se réadapter à l’effort, pratiquer une activité physique, bouger tout simplement ! Le problème avec les jeunes obèses, c’est qu’ils ont du mal à trouver leur place dans une équipe de football ou de basket-ball. À la limite, il vaut mieux commencer par une activité individuelle et se réadapter petit à petit grâce au vélo ou à la marche. L’important, c’est de réactiver le goût du mouvement. Avec du sport et un bon régime, on obtient toujours des résultats. Le plus dur, c’est d’inscrire cette perte de poids dans la durée…
A.F : il faut expliquer les bienfaits de l’activité physique et tendre vers la régularité. Tout ça ne se fait pas en un mois. C’est un effort qui nécessite un suivi de plusieurs années. En fait, la réussite de ce type de démarche dépend fortement de la volonté du patient et de son entourage. Mais les jeunes sont fragiles de ce point de vue-là… Pour répondre à cette problématique, l’hôpital de Poissy-Saint-Germain est donc en train de passer une convention avec les formations Sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) de l’université de Versailles-Saint Quentin pour que leurs étudiants en Master participent au développement d’un programme de réadaptation à l’exercice physique pour ces patients. Il s’agit d’une démarche innovante qui s’inscrit dans le prolongement des recommandations nationales en matière de traitement de l’obésité.
18/08/2020
dernière modification :
© CHI Poissy-St-Germain l Accessibilité l Mentions légales l Webmaster